• Je vous présente des photos de la cuisine au moment de sa construction et de son aménagement.

     

     

     

     

    Vue d'ensemble de la cuisine

    Le sol a été posé en premier lorsque chaque lame et chaque carreau ont été collés et peints. Pour plus de résistance, le sol a été verni.

    Sous la cuisinière, des tomettes ont été créees, peintes, collées et vernies avant de poser la cuisinière.

    Les murs sont réalisés en balsa de1mm d'épais colorés en blanc antique et brun cendre. Un rouleau en mousse a permis de faire des effets sur le bois.

     

     

    Zoom sur le mur du fond avec les deux fenêtres réalisées par mes soins.

     

     

     

     

     

     

     

     

    La cuisinière...

    Détails de la faience murale bicolore et la porte.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Le coin repas

    Pour les repas en tête-à-tête, une table a été aménagée. Le pied de table est en fer forgé patiné pour lui donner un espect vieilli. Le plateau est en blasa de 3mm peint au rouleau mousse. Des décorations dorées apportent un petit chic à cette table.

    Les deux chaises ont été poncées puis repeintes en brun avec des touches de noir.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L'aménagement du mur opposé à la cuisinière

    Des travaux ont eu lieu dans cette cuisine. En effet, une cloison a été abattue pour agrandir cette pièce. Un motif doré avec des petites touches de peinture a été posé sur cette partie de mur. La partie salle à manger y est donc représentée.

    Au dessus de l'évier de cuisine, un range vaisselle a été conçu puis collé. Il recevra la vaisselle des locataires du chalet. Les crêpes et autres viandes pourront être cuites. Les poêles en cuivre sont déjà fixées au mur.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L'aménagement final sera l'objet du prochain article sur la cuisine.

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  • Une maison pleine d'idées déco impertinentes...

    Comment rendre à un lieu la patine du temps ? Dans cette simple grange, Monique a mis en scène tout ce qu'elle aime. Un petit monde XVIIIème, fantasque et impertinent. Charmant !

    Par Michèle Lalande - Photos Gilles Trillard (janvier - février 2011), Campagne Décoration

    Salon d'une maison pleine d'idées déco impertinentes

    Il lui fallait la campagne et la ville… la première pour fuir la seconde. Elle rêvait d’arbres et de chant des oiseaux mais à deux pas de Paris, pour des raisons professionnelles. Finalement, Monique a découvert ce qu’elle voulait à une heure de la capitale : un village tranquille, en plein milieu des champs et à l’orée de ce village, une maison couleur de rose fanée. Sur la façade grimpaient timidement quelques branches de lierre et un ou deux rosiers.
    C’était autrefois une simple grange juste éclairée par quelques lucarnes. La maison de maître dont elle dépendait se trouve toujours de l’autre côté du mur qui clôt le jardin.
    Le royaume de Monique est délicieusement hétéroclite : un canapé recouvert d’une toile de lin blanche peinte à la main de grosses fleurs colorées s’entoure de bergères Louis XV et Régence. Contre un paravent d’esprit Napoléon III, un curieux garde-manger tibétain.

     

    En 1950, la grange est séparée de la maison principale, vendue et transformée en maison d’habitation. Cinquante ans plus tard, elle est à nouveau remise sur le marché. C’est alors que Monique s’y installe avec son mari et ses deux fils. Elle a enfin trouvé ce dont elle avait besoin.
    Amoureuse du XVIIIe siècle et passionnée depuis toujours par les antiquités et la brocante, Monique a décidé de sélectionne le meilleur de ses découvertes et de se lancer dans la grande aventure de la réédition.
    Une fenêtre chinée chez un récupérateur laisse entrevoir bien des trésors… Rien de tel pour faire travailler l’imagination ! Sur le secrétaire Directoire, un buste en terre cuite de la comtesse du Barry.

     

     

    Les atouts de la nouvelle maison de Monique, quant à eux, sont bien réels. D’emblée, celle-ci perçoit tout le profit qu’elle pourra tirer de l’espace afin de mettre parfaitement en valeur ses créations.
    Près de l’escalier jalonné d’arbustes, un panneau peint représente une scène galante dans la nature.

     

     

     

     

     

     

     

    «Alors, nous confie-t-elle, le moment est venu où j’ai pu enfin m’adonner à mon passe-temps favori : chiner à la fois pour continuer d’embellir ma maison et enrichir mes collections. » Celles-ci sont réalisées à l’étranger où Monique se rend régulièrement pour suivre leur fabrication.
    Sa source d’inspiration ? Des modèles anciens qu’elle chine fréquemment chez ses amies antiquaires, Colette Jacquoillot et Annie Bézard, et revisite avec une touche de fantaisie. C’est ainsi que nappes, rideaux, abat-jour brodés, miroirs, appliques et petits meubles d’une poésie singulière, prennent forme sous la baguette de cette infatiguable fée.
    Un simple panneau de bois peint suffit à créer un coin charme. Monique a toujours aimé ces cloisons éphémères où elle accroche appliques, miroirs et tableautins.

     

     

    Ce lit de repos, habillé de couleurs tendres, semble avoir été délaissé à l’instant par une femme mystérieuse. Le petit mobilier se met au diapason de cette ambiance coquette. Vitrine, lampe et appliques (Coquecigrues).

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On se délecte d’avance dans cette cuisine si bien équipée. Cuisinière (Lacanche). Les éléments sont coiffés d’un épais billot de bois. Soulignant le plafond, une frise en zinc, ancienne bordure de toit.

     

     

     

     

     

     

     

     

    À chaque extrémité de la pièce, dans chacun des pignons, sont aménagées une chambre et sa salle de bains. Fenêtres et lits sont garnis de rideaux, de stores et de linge monogrammés, tout droit sortis des collections maison.
    Portraits, scène galante, miroir, corniche d’armoire repeinte et appliques, les murs sont pour Monique des pages blanches qui l’inspirent.

     

     

     

     

     

     

     

     


    3 commentaires
  • Un jardin au cœur de l’hiver

    Une pièce lumineuse et confortable, toute l’année… tout le monde en rêve.Traits d’union entre dedans et dehors, les jardins d’hiver invitent à un certain art de vivre. Lecture, musique et heure du thé deviennent des instants privilégiés. À savourer en toutes saisons.

    Par Martine Freynet – Photos : Edith Andreotta, Patrice Binet et Christophe Rouffio (janvier 2011), Arts et Décoration

     

    Extension en fer et en zinc
    Dans cette propriété de la Drôme, Jean Féraud a créé sur mesure un espace de vie intérieur-extérieur, qui épouse le rez-de-chaussée de la maison. Avec sa structure en fer peint et son toit en zinc, façon kiosque 1900, cette véranda de 70 m2 est à la fois esthétique et fonctionnelle.
    Le châssis métallique accueille des vitrages isolants, deux doubles portes et deux ouvertures. La fermeture des portes se fait par crémone de fonte et serrure 3 points encastrées.
    Sous le zinc, le plafond est constitué de panneaux isolants présentant une sous-face plâtre. Menuiseries métalliques traitées anticorrosion par métallisation au zinc et peintes en terre d’ombre.

    Conception, réalisation et pose, Atelier Féraud. Table et chaises en fer forgé chinées au marché de L'Isle-sur-la-Sorgue.

     

    Véranda façon Belle Époque
    Légèreté et transparence pour cette véranda adossée, en façade, à l’aile droite du bâtiment. La forme épurée du modèle associe la finesse des profils en acier de la structure et l’élégance de la toiture bombée.
    La couleur vert tendre s’intègre harmonieusement à la façade rose. Ce jardin d’hiver, doté de doubles vitrages anti-effraction, peut accueillir les plantes fragiles mais aussi offrir une pièce de vie agréable en toute saison. Cette réalisation, spécialement dessinée pour la maison et fabriquée à la main par des ferronniers qualifiés, utilise de l’acier Jansen.

     

     

    Galerie couverte
    Spécialisé dans les univers XVIIIe, le cabinet Lafourcade a réalisé, dans cette propriété des Alpilles, une véranda de style orangerie parfaitement intégrée à l’architecture de la bastide.
    Cette pièce, dessinée et créée entre deux bâtiments, offre un espace raffiné et confortable avec un accès direct sur le ravissant jardin méditerranéen composé par Dominique Lafourcade. Une porte vitrée à deux battants, placée entre deux fenêtres de même hauteur, invite la lumière en toutes saisons.
    La décoration signée Ginny Magher, décoratrice américaine spécialisée dans le XVIIIe, mélange avec grâce un mobilier en fer forgé noir, une console ancienne et des vases d’Anduze grand format où s’épanouissent des palmiers.

     

    Kiosque ouvragé
    Inspirée d’un modèle ancien, cette réalisation évoque la poésie des jardins d’autrefois. Installé derrière la piscine d’une propriété de l’Estaque, près de Marseille, ce kiosque séduit par sa grâce et sa légèreté.
    C’est un lieu de repos idéal et rafraîchissant l’été. L’intérieur se transforme en salon où l’on se retrouve, sur les banquettes, pour lire ou pour faire la sieste après le bain. Une autre version de ce modèle existe équipée de vitrages.
    Les ouvertures plein cintre, l’ornementation des colonnes et de la partie basse, la toiture en zinc ouvragée et les carreaux de ciment au sol participent au charme du décor.

     

    Palais de verre
    La mode de la serre vitrée, destinée à protéger les plantes sensibles à l’hiver, apparaît en France au XVIIe siècle. Au XIXe, bénéficiant de l’essor industriel, des serres monumentales comme celle du jardin des Plantes ou la grande serre d’Auteuil sont édifiées dans les parcs et les jardins publics.
    Par son ampleur et ses dimensions, le jardin d’hiver du château de Val Seille, à Courthézon, est un exemple assez rare de commande privée. Réalisé par l’architecte Gustave Mouriès, ce jardin d’hiver de 200 m2 est bâti en élévation avec une nef centrale voûtée et des travées latérales à toitures inclinées.
    À l’intérieur, des corbeilles en pierre accueillent les plantes adultes tandis que les jeunes pousses sont élevées dans les travées latérales. Véritable prouesse de finesse et de légèreté, le jardin d’hiver du château de Val Seille a été restauré par Serres et Ferronnerie d’Antan

     

     


    1 commentaire