• maison1.jpgHier, je vous ai présenté la vitrine esprit "Petit Trianon" dans laquelle trônait le sapin décoré dans les teintes de Marie-Antoinette.

     

     

    Vous avez remarqué qu'aucun cadeau n'était déposé à son pied. C'est une tradition familiale. Les cadeaux garnissent notre sapin le jour de Noël en fin de matinée. Pour les enfants et les grands, la surprise est totale. Donc... les cadeaux n'ont été ouverts qu'au moment de l'apéritif. Voici ce que les enfants ont découverts...

    noel5
    Les jouets éparpillés autour du sapin...
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    noel6

    noel7
     
    noel8
     
     
    Il n'y a pas que les enfants qui ont été "pourris, gâtés". Pour poursuivre la création de maison, ma famille m'a offert une scie à découper électrique inclinable à visée laser. Un nom bien pompeux pour vous dire que je vais pouvoir faire des découpes de toute sorte dans les façades, les murs...
     
     
     
    arterraJe vous ai aussi raconter l'histoire des santons de provence. Mon mari m'a fait la surprise de m'offrir un santon de mon santonnier préféré : Arterra. Il s'agit d'une femme fauchant la lavande de 18 cm de hauteur.
     
     
    Les rêves se réalisent parfois...
     
     
    Joyeux Noël et de jolis rêves à tous en cette magnifique journée.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    logo signature.jpg

    votre commentaire
  • noel24Après plusieurs jours sans vous écrire un article, je reviens pour vous présenter la féérie de Noël dans la vitrine esprit "Trianon". Je n'ai malheureusement pas terminé l'autre vitrine.

    Cette semaine, j'ai recherché un sapin, des boules et autres décorations à Paris.

     

    Il a fallu déplacer quelques meubles et surtout le clavecin pour laisser la place au sapin et aux futurs cadeaux. noel1
     
     
    noel2
    Le sapin est décoré d'ange, de roses, de petits noeuds et parsemés d'étoiles.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    noel4Tout autour du sapin, la place ne manque pas. Il faut beaucoup d'espace pour disposer les cadeaux qui ne seront mis que cette nuit. Le Père Noël attend que tout le monde dorme pour déposer les précieux paquets. Demain, la surprise sera totale. Les enfants vont être gâtés... Chut ! cela doit rester une surprise....
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    De jolis rêves à tous et bon réveillon.
     
     
    logo signature.jpg

    votre commentaire
  • noel19

    Retournons aujourd'hui dans mes chères Alpilles et plus précisément img003à Saint Rémy de Provence.

     

    Ce week-end, s'est tenu le traditionnel marché du gros souper à Saint Rémy de Provence.

     

    Les provençaux préparent activement le réveillon.

    Le 24 décembre, avant la messe de minuit, les convives se mettent à table pour déguster le Gros souper.

     

     

     

    table-noel-arlatenLa table doit être recouverte de 3 nappes blanches qui représentent la naissance, la circoncision et l'épiphanie.  On dépose sur celles-ci 3 chandeliers à 3 branches symbolisant le père, le fils et le saint esprit. 3 soucoupes de blé représentant Saint Barbe complètent le décor.. Le chiffre 3 représente la Trinité. La décoration de table est composée de houx à boules rouges et de roses de Jericho. Il ne faut pas les confondre avec la rose de Noël, qui est un hellébore noir. Celle de Jéricho est une emastica hiérochuntia. Elle a la forme du thym et est originaire d’Arabie, de Syrie et d’Egypte. On la met dans une jatte, avec de l’eau, elle s’ouvre et dure environ entre 5 et 10 jours. Elles furent importées par les croisés. En général lorsque les roses s’épanouissent pendant la nuit de Noël, c’est un signe de prospérité, sur la maison. Lorsque l’on retire la fleur de l’eau, elle se dessèche et l’on peut ainsi la garder pour l’année d’après.

    Le gros souper doit comporter 7 plats maigres, en souvenir des 7 douleurs de Marie.

    On laisse au bout de la table une place vide au cas ou il viendrait un miséreux, c’est la place du pauvre car personne ne doit rester seul le soir de Noel, même les animaux font partis du gros souper. La légende dit que pendant la nuit de Noel, nuit pleine de mystère, les animaux se mettent à parler.

    treizdesAu menu :

    Morue en raito
    Muge au four
    Brandade et pommes de Terre
    Anguilles
    Anchoiade
    Escargots
    Soupe à l’ail
    La carde et le cèleri
    Tians de légumes

     

     

     

    Les 13 desserts complètent le Gros souper. Pour comprendre ce que sont ces 13 desserts, vous n'avez qu'à cliquer sur le lien suivant http://videos.tf1.fr/jt-13h/quels-sont-les-13-desserts-provencaux-5610171.html

    Par contre le soir, il faut vérifier que les pans de la plus grande des nappes, ne touchent pas le sol. On dit que les restes des treize desserts sont pour les anges, qui la nuit venue viennent se régaler. Mais si la nappe touche le sol, alors c’est le diable qui va profiter pour monter sur la table et y manger les restes. La maîtresse de maison secouera la nappe dehors car les miettes du repas sont considérées comme bénéfiques et les jeter dans le jardin est le signe de futures récoltes fructueuses.

    Après ce repas, il est tant de se rendre à la messe de minuit où la nativité est présentée dans une crèche vivante. Celle des Baux-de-Provence est d'ailleurs très prisée. Une pastorale y est jouée...

    De jolis rêves à tous.

    logo signature.jpg

    votre commentaire
  • noel18Les mendiants sont la confiserie que l'on sert durant les fêtes. Il ne faut pas confondre les mendiants des 13 desserts provençaux et les mendiants que je vous présente. Ce sont des palets au chocolat agrémentés de fruits secs.

    Voici la recette très simple à réaliser.

    Ingrédients :

     

    200g de chocolat noir 120g de fruits secs mélangés : amandes, noisettes, raisins secs, cerneaux de noix, écorces d'orange confites ...

     

    1. Concassez le chocolat et faites-le fondre au bain-marie.

    2. Sur une grande feuille de papier sulfurisé, déposez 2 bonnes cuillerées de chocolat fondu, bien espacées. Aussitôt, placez les fruits secs dessus en les répartissant équitablement. Laissez prendre au frais et servez. Conservez ces mendiants dans une boîte hermétique au frais, mais pas au réfrigérateur.
     

    Bonne dégustation à tous.

    logo signature.jpg

    votre commentaire
  • noel17Les petits enfants, comme les grands sont impatients de découvrir ce que le Père Noël leur a apporté. Pour les faire patienter, je vous propose un joli conte : Hansel et Gretel.

     

     

    A l'orée d'une grande forêt vivaient un pauvre bûcheron, sa femme et ses deux enfants. Le garçon s'appelait Hansel et la fille Gretel. La famille ne mangeait guère. Une année que la famine régnait dans le pays et que le pain lui-même vint à manquer, le bûcheron ruminait des idées noires, une nuit, dans son lit et remâchait ses soucis.

    Il dit à sa femme :
    - Qu'allons-nous devenir ? Comment nourrir nos pauvres enfants, quand nous n'avons plus rien pour nous-mêmes ?
    - Eh bien, mon homme, dit la femme, sais-tu ce que nous allons faire ? Dès l'aube, nous conduirons les enfants au plus profond de la forêt nous leur allumerons un feu et leur donnerons à chacun un petit morceau de pain. Puis nous irons à notre travail et les laisserons seuls. Ils ne retrouveront plus leur chemin et nous en serons débarrassés.
    - Non, femme, dit le bûcheron. je ne ferai pas cela ! Comment pourrais-je me résoudre à laisser nos enfants tout seuls dans la forêt ! Les bêtes sauvages ne tarderaient pas à les dévorer.
    - Oh ! fou, rétorqua-t-elle, tu préfères donc que nous mourions de faim tous les quatre ? Alors, il ne te reste qu'à raboter les planches de nos cercueils.
    Elle n'eut de cesse qu'il n'acceptât ce qu'elle proposait.
    - Mais j'ai quand même pitié de ces pauvres enfants, dit le bûcheron.
    Les deux petits n'avaient pas pu s'endormir tant ils avaient faim. Ils avaient entendu ce que la marâtre disait à leur père. Gretel pleura des larmes amères et dit à son frère :
    - C'en est fait de nous
    - Du calme, Gretel, dit Hansel. Ne t'en fais pas ; Je trouverai un moyen de nous en tirer.
    Quand les parents furent endormis, il se leva, enfila ses habits, ouvrit la chatière et se glissa dehors. La lune brillait dans le ciel et les graviers blancs, devant la maison, étincelaient comme des diamants. Hansel se pencha et en mit dans ses poches autant qu'il put. Puis il rentra dans la maison et dit à Gretel :
    - Aie confiance, chère petite soeur, et dors tranquille. Dieu ne nous abandonnera pas.
    Et lui-même se recoucha.
    Quand vint le jour, avant même que le soleil ne se levât, la femme réveilla les deux enfants :
    - Debout, paresseux ! Nous allons aller dans la forêt pour y chercher du bois. Elle leur donna un morceau de pain à chacun et dit :
    - Voici pour le repas de midi ; ne mangez pas tout avant, car vous n'aurez rien d'autre.
    Comme les poches de Hansel étaient pleines de cailloux, Gretel mit le pain dans son tablier. Puis, ils se mirent tous en route pour la forêt. Au bout de quelque temps, Hansel s'arrêta et regarda en direction de la maison. Et sans cesse, il répétait ce geste. Le père dit :
    - Que regardes-tu, Hansel, et pourquoi restes-tu toujours en arrière ? Fais attention à toi et n'oublie pas de marcher !
    - Ah ! père dit Hansel, Je regarde mon petit chat blanc qui est perché là-haut sur le toit et je lui dis au revoir.
    La femme dit :
    - Fou que tu es ! ce n'est pas le chaton, c'est un reflet de soleil sur la cheminée. Hansel, en réalité, n'avait pas vu le chat. Mais, à chaque arrêt, il prenait un caillou blanc dans sa poche et le jetait sur le chemin.
    Quand ils furent arrivés au milieu de la forêt, le père dit :
    - Maintenant, les enfants, ramassez du bois ! je vais allumer un feu pour que vous n'ayez pas froid.
    Hansel et Gretel amassèrent des brindilles au sommet d'une petite colline. Quand on y eut mit le feu et qu'il eut bien pris, la femme dit :
    - Couchez-vous auprès de lui, les enfants, et reposez-vous. Nous allons abattre du bois. Quand nous aurons fini, nous reviendrons vous chercher.
    Hansel et Gretel s'assirent auprès du feu et quand vint l'heure du déjeuner, ils mangèrent leur morceau de pain. Ils entendaient retentir des coups de hache et pensaient que leur père était tout proche. Mais ce n'était pas la hache. C'était une branche que le bûcheron avait attachée à un arbre mort et que le vent faisait battre de-ci, de-là. Comme ils étaient assis là depuis des heures, les yeux finirent par leur tomber de fatigue et ils s'endormirent. Quand ils se réveillèrent, il faisait nuit noire. Gretel se mit à pleurer et dit :
    - Comment ferons-nous pour sortir de la forêt ?


    Hansel la consola.
    - Attends encore un peu, dit-il, jusqu'à ce que la lune soit levée. Alors, nous retrouverons notre chemin.
    Quand la pleine lune brilla dans le ciel, il prit sa soeur par la main et suivit les petits cailloux blancs. Ils étincelaient comme des écus frais battus et indiquaient le chemin. Les enfants marchèrent toute la nuit et, quand le jour se leva, ils atteignirent la maison paternelle. Ils frappèrent à la porte. Lorsque la femme eut ouvert et quand elle vit que c'étaient Hansel et Gretel, elle dit :
    - Méchants enfants ! pourquoi avez-vous dormi si longtemps dans la forêt ? Nous pensions que vous ne reviendriez jamais.
    Leur père, lui, se réjouit, car il avait le coeur lourd de les avoir laissés seuls dans la forêt.


    Peu de temps après, la misère régna de plus belle et les enfants entendirent ce que la marâtre disait, pendant la nuit, à son mari :
    - Il ne nous reste plus rien à manger, une demi-miche seulement, et après, finie la chanson ! Il faut nous débarrasser des enfants ; nous les conduirons encore plus profond dans la forêt pour qu'ils ne puissent plus retrouver leur chemin ; il n'y a rien d'autre à faire.
    Le père avait bien du chagrin. Il songeait - « Il vaudrait mieux partager la dernière bouchée avec les enfants. » Mais la femme ne voulut n'en entendre. Elle le gourmanda et lui fit mille reproches. Qui a dit « A » doit dire « B. »Comme il avait accepté une première fois, il dut consentir derechef.


    Les enfants n'étaient pas encore endormis. Ils avaient tout entendu. Quand les parents furent plongés dans le sommeil, Hansel se leva avec l'intention d'aller ramasser des cailloux comme la fois précédente. Mais la marâtre avait verrouillé la porte et le garçon ne put sortir. Il consola cependant sa petite soeur :
    - Ne pleure pas, Gretel, dors tranquille ; le bon Dieu nous aidera.
    Tôt le matin, la marâtre fit lever les enfants. Elle leur donna un morceau de pain, plus petit encore que l'autre fois. Sur la route de la forêt, Hansel l'émietta dans sa poche ; il s'arrêtait souvent pour en jeter un peu sur le sol.
    - Hansel, qu'as-tu à t'arrêter et à regarder autour de toi ? dit le père. Va ton chemin !
    - Je regarde ma petite colombe, sur le toit, pour lui dire au revoir ! répondit Hansel.
    - Fou ! dit la femme. Ce n'est pas la colombe, c'est le soleil qui se joue sur la cheminée.
    Hansel, cependant, continuait à semer des miettes de pain le long du chemin.
    La marâtre conduisit les enfants au fin fond de la forêt, plus loin qu'ils n'étaient jamais allés.

    On y refit un grand feu et la femme dit :
    - Restez là, les enfants. Quand vous serez fatigués, vous pourrez dormir un peu nous allons couper du bois et, ce soir, quand nous aurons fini, nous viendrons vous chercher.


    À midi, Gretel partagea son pain avec Hansel qui avait éparpillé le sien le long du chemin. Puis ils dormirent et la soirée passa sans que personne ne revînt auprès d'eux. Ils s'éveillèrent au milieu de la nuit, et Hansel consola sa petite soeur, disant :
    - Attends que la lune se lève, Gretel, nous verrons les miettes de pain que j'ai jetées ; elles nous montreront le chemin de la maison.


    Quand la lune se leva, ils se mirent en route. Mais de miettes, point. Les mille oiseaux des champs et des bois les avaient mangées. Les deux enfants marchèrent toute la nuit et le jour suivant, sans trouver à sortir de la forêt. Ils mouraient de faim, n'ayant à se mettre sous la dent que quelques baies sauvages. Ils étaient si fatigués que leurs jambes ne voulaient plus les porter. Ils se couchèrent au pied d'un arbre et s'endormirent.
    Trois jours s'étaient déjà passés depuis qu'ils avaient quitté la maison paternelle. Ils continuaient à marcher, s'enfonçant toujours plus avant dans la forêt. Si personne n'allait venir à leur aide, ils ne tarderaient pas à mourir. À midi, ils virent un joli oiseau sur une branche, blanc comme neige. Il chantait si bien que les enfants s'arrêtèrent pour l'écouter. Quand il eut fini, il déploya ses ailes et vola devant eux. Ils le suivirent jusqu'à une petite maison sur le toit de laquelle le bel oiseau blanc se percha. Quand ils s'en furent approchés tout près, ils virent qu'elle était faite de pain et recouverte de gâteaux. Les fenêtres étaient en sucre.

     

    - Nous allons nous mettre au travail, dit Hansel, et faire un repas béni de Dieu. Je mangerai un morceau du toit ; ça a l'air d'être bon !
    Hansel grimpa sur le toit et en arracha un petit morceau pour goûter. Gretel se mit à lécher les carreaux. On entendit alors une voix suave qui venait de la chambre

     

     

    - Langue, langue lèche !
    Qui donc ma maison lèche ?

    Les enfants répondirent

    - C'est le vent, c'est le vent.
    Ce céleste enfant.

    Et ils continuèrent à manger sans se laisser détourner de leur tâche. Hansel, qui trouvait le toit fort bon, en fit tomber un gros morceau par terre et Gretel découpa une vitre entière, s'assit sur le sol et se mit à manger. La porte, tout à coup, s'ouvrit et une femme, vieille comme les pierres, s'appuyant sur une canne, sortit de la maison. Hansel et Gretel eurent si peur qu'ils laissèrent tomber tout ce qu'ils tenaient dans leurs mains. La vieille secoua la tête et dit :
    - Eh ! chers enfants, qui vous a conduits ici ? Entrez, venez chez moi ! Il ne vous sera fait aucun mal.
    Elle les prit tous deux par la main et les fit entrer dans la maisonnette. Elle leur servit un bon repas, du lait et des beignets avec du sucre, des pommes et des noix. Elle prépara ensuite deux petits lits. Hansel et Gretel s'y couchèrent. Ils se croyaient au Paradis.


    Mais l'amitié de la vieille n'était qu'apparente. En réalité, c'était une méchante sorcière à l'affût des enfants. Elle n'avait construit la maison de pain que pour les attirer. Quand elle en prenait un, elle le tuait, le faisait cuire et le mangeait. Pour elle, c'était alors jour de fête. La sorcière avait les yeux rouges et elle ne voyait pas très clair. Mais elle avait un instinct très sûr, comme les bêtes, et sentait venir de loin les êtres humains. Quand Hansel et Gretel s'étaient approchés de sa demeure, elle avait ri méchamment et dit d'une voix mielleuse :
    - Ceux-là, je les tiens ! Il ne faudra pas qu'ils m'échappent !
    À l'aube, avant que les enfants ne se soient éveillés, elle se leva. Quand elle les vit qui reposaient si gentiment, avec leurs bonnes joues toutes roses, elle murmura :
    - Quel bon repas je vais faire !


    Elle attrapa Hansel de sa main rêche, le conduisit dans une petite étable et l'y enferma au verrou. Il eut beau crier, cela ne lui servit à rien. La sorcière s'approcha ensuite de Gretel, la secoua pour la réveiller et s'écria :
    - Debout, paresseuse ! Va chercher de l'eau et prépare quelque chose de bon à manger pour ton frère. Il est enfermé à l'étable et il faut qu'il engraisse. Quand il sera à point, je le mangerai.
    Gretel se mit à pleurer, mais cela ne lui servit à rien. Elle fut obligée de faire ce que lui demandait l'ogresse. On prépara pour le pauvre Hansel les plats les plus délicats. Gretel, elle, n'eut droit qu'à des carapaces de crabes.

    Tous les matins, la vieille se glissait jusqu'à l'écurie et disait :
    - Hansel, tends tes doigts, que je voie si tu es déjà assez gras.
    Mais Hansel tendait un petit os et la sorcière, qui avait de mauvais yeux, ne s'en rendait pas compte. Elle croyait que c'était vraiment le doigt de Hansel et s'étonnait qu'il n'engraissât point. Quand quatre semaines furent passées, et que l'enfant était toujours aussi maigre, elle perdit patience et décida de ne pas attendre plus longtemps.
    - Holà ! Gretel, cria-t-elle, dépêche-toi d'apporter de l'eau. Que Hansel soit gras ou maigre, c'est demain que je le tuerai et le mangerai.
    Ah, comme elle pleurait, la pauvre petite, en charriant ses seaux d'eau, comme les larmes coulaient le long de ses joues !
    - Dieu bon, aide-nous donc ! s'écria-t-elle. Si seulement les bêtes de la forêt nous avaient dévorés ! Au moins serions-nous morts ensemble !
    - Cesse de te lamenter ! dit la vieille ; ça ne te servira à rien !
    De bon matin, Gretel fut chargée de remplir la grande marmite d'eau et d'allumer le feu.
    - Nous allons d'abord faire la pâte, dit la sorcière. J'ai déjà fait chauffer le four et préparé ce qu'il faut. Elle poussa la pauvre Gretel vers le four, d'où sortaient de grandes flammes.
    - Faufile-toi dedans ! ordonna-t-elle, et vois s'il est assez chaud pour la cuisson. Elle avait l'intention de fermer le four quand la petite y serait pour la faire rôtir. Elle voulait la manger, elle aussi. Mais Gretel devina son projet et dit :
    - Je ne sais comment faire , comment entre-t-on dans ce four ?
    - Petite oie, dit la sorcière, l'ouverture est assez grande, vois, je pourrais y entrer moi-même.
    Et elle y passa la tête. Alors Gretel la poussa vivement dans le four, claqua la porte et mit le verrou. La sorcière se mit à hurler épouvantablement. Mais Gretel s'en alla et cette épouvantable sorcière n'eut plus qu'à rôtir.
    Gretel, elle, courut aussi vite qu'elle le pouvait chez Hansel. Elle ouvrit la petite étable et dit :
    - Hansel, nous sommes libres ! La vieille sorcière est morte !
    Hansel bondit hors de sa prison, aussi rapide qu'un oiseau dont on vient d'ouvrir la cage. Comme ils étaient heureux ! Comme ils se prirent par le cou, dansèrent et s'embrassèrent ! N'ayant plus rien à craindre, ils pénétrèrent dans la maison de la sorcière. Dans tous les coins, il y avait des caisses pleines de perles et de diamants.
    - C'est encore mieux que mes petits cailloux ! dit Hansel en remplissant ses poches.
    Et Gretel ajouta
    - Moi aussi, je veux en rapporter à la maison !
    Et elle en mit tant qu'elle put dans son tablier.
    - Maintenant, il nous faut partir, dit Hansel, si nous voulons fuir cette forêt ensorcelée.
    Au bout de quelques heures, ils arrivèrent sur les bords d'une grande rivière.
    - Nous ne pourrons pas la traverser, dit Hansel, je ne vois ni passerelle ni pont.
    - On n'y voit aucune barque non plus, dit Gretel. Mais voici un canard blanc. Si Je lui demande, il nous aidera à traverser.
    Elle cria :

    - Petit canard, petit canard,
    Nous sommes Hansel et Gretel.
    Il n'y a ni barque, ni gué, ni pont,
    Fais-nous passer avant qu'il ne soit tard.

    Le petit canard s'approcha et Hansel se mit à califourchon sur son dos. Il demanda à sa soeur de prendre place à côté de lui.
    - Non, répondit-elle, ce serait trop lourd pour le canard. Nous traverserons l'un après l'autre.


    La bonne petite bête les mena ainsi à bon port. Quand ils eurent donc passé l'eau sans dommage, ils s'aperçurent au bout de quelque temps que la forêt leur devenait de plus en plus familière. Finalement, ils virent au loin la maison de leur père. Ils se mirent à courir, se ruèrent dans la chambre de leurs parents et sautèrent au cou de leur père. L'homme n'avait plus eu une seule minute de bonheur depuis qu'il avait abandonné ses enfants dans la forêt. Sa femme était morte. Gretel secoua son tablier et les perles et les diamants roulèrent à travers la chambre. Hansel en sortit d'autres de ses poches, par poignées. C'en était fini des soucis. Ils vécurent heureux tous ensemble.

    logo signature.jpg

    votre commentaire
  • noel15Noël en Provence: visite privée du château d'Ansouis

    Toute la magie de Noël se révèle au château d’Ansouis, restauré dans les règles de l’art par ses nouveaux propriétaires. Finesse des gypseries, couleurs d’origine, tissus réédités font revivre la splendeur du Siècle des lumières et invitent à la fête, au coeur du Luberon. (Reportage Martine Freynet, assistée de Maxime Aussel. Photos Patrice Binet. Arts et Décorations - nov. 2011)

    Chateauansouis13Depuis plus de mille ans, le château, perché sur son piton rocheux, domine le village d’Ansouis et la vallée de l’Aigues. En 1178, la forteresse médiévale, qui appartient depuis le Xe siècle à la puissante maison des Forcalquier, entre dans le giron de la famille de Sabran, qui le gardera pendant plusieurs siècles.

    L’histoire du château est marquée, au début du XIIIe siècle, par un couple hors du commun : Elzéar de Sabran et son épouse Dauphine – ou Delphine. Bien qu’issus tous deux de riche lignée, ils ont voué leur existence à Dieu, à la prière et aux indigents. Elzéar est canonisé en 1369 et Dauphine proclamée bienheureuse. Depuis, Ansouis leur voue un culte encore très vivant : chaque année, en septembre, une procession rend hommage à l’amour mystique et à l’amour des humbles qu’ils ont incarné. 

    Chateauansouis12De siècle en siècle, le château a évolué et embelli, les familles se sont succédées jusqu’à ce que la marquise de Saqui de Sannes vende Ansouis à Elzéar-Louis-Zozime, duc de Sabran en 1836. Le château revient alors aux Sabran et poursuit son fabuleux destin. Il offre, aujourd’hui encore, un visage d’une éclatante vitalité.

    Chateauansouis6Depuis cette acquisition, de grands travaux ont été entrepris au château. Férue d’histoire de l’art et passionnée par le Siècle des lumières, la nouvelle châtelaine s’est bien entourée – faisant appel à des historiens et au décorateur Jean-Jacques Bourgeois – pour conduire le chantier.

    Chateauansouis11Les fêtes de Noël revêtent en Provence un caractère familial et collectif. Elles sont rythmées par une veillée ponctuée de chants, de cantiques et de récits qui s’achève par la distribution des cadeaux. Le Gros Souper a lieu le 24 décembre, avant la messe de minuit.  C’est un repas maigre, que caractérise une véritable mise en scène : la table est dressée sur trois nappes blanches, que l’on enlève successivement au cours du repas, et ornée de trois grosses bougies blanches qui représentent la Trinité.

    Après la messe de minuit, le repas du réveillon de Noël régale les gourmets autant par l’abondance que par la variété des mets. Gibiers, rôtis, dinde, servis avec des vins de Provence, précèdent les fameux treize desserts qui symboliseraient, en souvenir de la Cène, Jésus entouré de ses douze apôtres. La gourmandise étant un péché qu’assume Frédérique, elle ajoute à ces douceurs les « Gourmandises Libertines » du pâtissier Franck Vazquez, inspirées des « Tétons de Vénus », une friandise à la forme éloquente, très appréciée au XVIIIe siècle.

    Chateauansouis4D’une ville à l’autre, la liste des treize desserts traditionnels du Noël provençal varie. Frédérique a composé la sienne en mêlant mandarines, fruits confits, dattes et abricots secs, chocolat et raisin frais. Fruits confits et calissons, Lilamand Confiseur. Orangettes, Joël Durand. Verrerie ancienne.

    D’une ville à l’autre, la liste des treize desserts traditionnels du Noël provençal varie. Frédérique a composé la sienne en mêlant mandarines, fruits confits, dattes et abricots secs, chocolat et raisin frais. Fruits confits et calissons, Lilamand Confiseur. Orangettes, Joël Durand. Verrerie ancienne.

    Chateauansouis2Aménagé au XVIIIe siècle, L’Ermitage est un espace intime, situé au second étage du château et ouvert sur un jardin suspendu. Sa chambre octogonale accueille, dans une alcôve, un lit à la polonaise.

    logo signature.jpg

    votre commentaire
  • noel14Merry Christmas !!!

    Traversons le Channel et rendons-nous à London pour connaître les traditions de Noël. En Angleterre, Noël est fêté dans toutes les familles, je dis bien toutes !! Même la famille royale !! 

    Début décembre, chaque famille envoie ses cartes de Noël à la famille, aux amis et aux collègues de bureau. Ensuite, on les accroche au mur ou on les pose sur la cheminée. Elles ne seront enlevées que le 6 janvier, le jour de l'Epiphanie.

    maison_des_swanLa plupart des maisons sont décorées de plantes à feuillage persistant. Couronne de houx sur la porte d'entrée, guirlandes de houx, de lierre et de sapin à l'intérieur. On accroche des bouquets de gui au-dessus des portes, et tout couple qui passe dessous doit s'embrasser ! Et surtout, on prépare les plats traditionnels, en particulier le fameux "Christmas pudding" dont chacun possède sa recette préférée, et qui est cuit des semaines voire des mois à l’avance. Théoriquement chacun de membres de la famille doit avoir participé à sa préparation en mettant la main à la pâte et en faisant en même temps un souhait.
    Les enfants aiment à décorer le sapin. C'est Albert, le mari de la reine Victoria, qui a apporté dans ses bagages l'arbre de Noël. Il était allemand. Il a su l'imposer et depuis, chaque foyer anglais a le sien.

    nol-en~1Les rues s'animent... Les chants de Noël résonnent, les boutiques s'illuminent. C'est la ruée dans les magasins...

    Pour attendre le Father Christmas, les enfants lui écrivent pour demander le jouet qu'ils souhaiteraient. La veille de Noël est un jour férié. Les enfants chantent dans les rues. En échange, ils reçoivent des bonbons ou des petits cadeaux. A la tombée de la nuit, au pied de leur lit, ils suspendent de grandes chaussettes et déposent des gâteaux et un verre de porto. Le père Noël aura faim et soif tellement il a d'enfants à gâter. 

     

    christmas-pudding_r3gAu petit matin du 25 décembre, les enfants sont tout à leur joie de découvrir, enfin, les cadeaux !!! Le repas de midi est pris en famille. La traditionnelle dinde est servie (selon certaines familles, une oie ou un rôti de boeuf) ainsi que des tartelettes au Mincemeat, du fromage de Stilton et pour finir le fameux Christmas Pudding.

     

     

     

     

    crackers-de-noel-ig12qUne tradition doit être respectée : c'est celle du "cracker". Deux enfants tirent de chaque côté de la grosse papillote et un pétard éclate. Ensuite chacun se repose en regardant la télévision ou en jouant à un jeu de société.

     

     

     

     

     

    De jolis rêves à tous.

    logo signature.jpg

    votre commentaire
  • noel13Avez-vous aimé le chalet du Père Noël dégageant une quiétude telle que l'on a envie de se délasser en sirotant un thé ? Aujourd'hui, nous partons pour l'Alsace. Un village a retenu mon attention tellement il est joli et charmant lors des journées de décembre. Allons à Kaysersberg !!!!! N'oubliez pas de mettre votre bonnet, vos gants et votre doudoune bien chaude pour parcourir les rues animées par le marché de Noël !!

     

    kb_md

    Adossée au pied des ruines de son château, la ville est redevenue impériale et vit depuis au rythme des traditions de Noël en Alsace du premier week-end de l’Avent à l’Epiphanie. Ce sont des bénévoles qui ont remis au goût du jour le marché. Ils ne souhaitaient pas voir mourir lentement leur village.

    056_mdVous y trouverez un marché artisanal dans lequel vous pouvez acheter vos décorations intérieures ainsi que toute sorte d'objet. Les ruelles sont garnies d'échoppes ainsi que les cours et arrières-cours. La cannelle emplit vos narines...

     

     

     

    068_mdUn verre de vin chaud pour vous réchauffer ? Vous pourrez déguster le fameux breuvages mais également les bredele.

     

     

    C'en est assez du discours, découvrons des photos...

     
    fenetre-decoree-pour-noel-a-kaysersberg1_md
     
     
    045_md
    De jolis rêves à tous...

    votre commentaire
  • noel12Avez-vous bien dégusté le Pondoro dont je vous ai présenté la recette hier ? Si le courage et le temps vous manquent, vous pouvez l'acheter directement en magasin.

    En ce moment, le Père Noël et les lutins sont en plein travail. Ils veulent exhausser les voeux de nos chères têtes blondes donc il n'a pas beaucoup de temps pour se reposer. Si, quand même !!!! Mère Noël l'emmène dans leur chalet au bord de l'eau. Il peut couler des jours heureux durant ces journées interminables de travail.

    La preuve en image ...

    maisonperenoel15_carrousel_gallery_xl

     

    Vous comprenez de quoi je veux parler... Le chalet semble flotter... On attend plus que la venue de notre cher homme en rouge pour le regarder en train de siroter un thé parfumé au pain d'épices... Je ne sais pas s'il aime le thé mais on dira que oui !!! Il prend du bon temps...

    J'espère que vous pourrez avoir des instants de détente dans un lieu qui est cher à votre coeur.

    De jolis rêves à tous.

    logo signature.jpg

     


    votre commentaire
  • noel11Il y a 2 jours, je vous ai conduit en Italie afin de connaître les traditions de Noël. Le gâteau traditionnel servit le jour de Noël est le Pondoro. Il est originaire de la ville de Vérone, célèbre aussi pour les jeunes amoureux Roméo et Juliette. D'ailleurs, la musique que vous entendez sur le site est issue du célèbre ballet portant le même nom.

     

     Aujourd'hui, je vous livre ma recette du Pondoro. Je ne le déguste pas à la fin du repas de Noël mais au petit déjeuner. C'est la brioche de Noël servie avec du miel et des confitures.

    • pandoroPréparation : 1h20mn
    • Cuisson : 50mn
    • Repos : 1h30mn

    Ingrédients :

    • 325g de farine
    • 25g de levure de boulanger
    • 65g de sucre glace
    • 40g de sucre semoule
    • 35g de miel liquide type lavande
    • 1 cuillère à café rase de sel fin
    • 1 cuillère à café d'extrait de vanille
    • 8 oeufs entiers et 1 jaune
    • 110g de beurre à température ambiante
    • 1 moule en forme d'étoile ou à brioche

    Dans un saladier, mélangez la farine, le beurre en petits morceaux, la vanille, le sucre semoule et le sucre glace, le miel et la levure. Mélangez entre les paumes de vos mains et arrêtez lorsque vous obtenez un "sablage" grossier.

    Avec un batteur électrique ou un robot, battez la préparation sans arrêt en ajoutant les oeufs les uns après les autres. La pâte devient lisse et élastique. Elle doit être assez molle mais avec de la tenue. Vous devez la battre environ 15 mn.

    Laissez-la lever 5mn à température ambiante. Pendant ce temps, beurrez et farinez le moule.

    Après ce temps de pause, versez la pâte dans le moule en remplissant à mi-hauteur.

    Laissez lever la pâte durant 1h à 1h30mn à l'abri des courants d'air. Un conseil, si vous avez une cheminée, déposez votre moule près de celle-ci. La pâte doit avoir doublée de volume et doit avoir atteint le haut du moule.

    Préchauffez le four à 180°C ou th6. Enfournez le pandoro et laissez-le cuire 50mn.

    Lorsque le pandoro est doré mais sans coloration excessive, sortez-le et laissez-le refroidir avant de la démouler. Saupoudrez-le de sucre glace lorsqu'il est complètement froid.

    Le pandoro se conserve plusieurs jours bien enveloppé dans un film alimentaire.

    Bonne dégustation.

    De jolis rêves à tous.

    logo signature.jpg

     

     

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique