• « Massaï Mara », un nom étonnant pour un chalet planté au cœur de la Cerdagne. André et Véronique, amoureux de l’Afrique, ont baptisé ainsi leur maison de rondins. Mais à l’intérieur, tout est pyrénéen.

     

    C’est au cœur d’une petite station de montagne des Pyrénées orientales, tout près de Font-Romeu, qu’André et son épouse Véronique, d’origine catalane, ont trouvé leur terre d’ancrage. Le couple, depuis longtemps, cherchait à se poser dans un site calme et préservé de la région pour y faire construire une maison en bois.
    Séduits par un terrain en pente douce planté de sapins, ils font appel à Michel Astaing, constructeur réputé de chalets sous l’enseigne « Nordika ». Avec la double mission d’intégrer parfaitement le bâtiment au paysage et de faire en sorte qu’il soit vaste et chaleureux.

    De la conception à la réalisation, en passant par l’aménagement intérieur, le projet met huit mois à prendre forme. C’est ainsi que naît « Massaï Mara », un chalet qui en impose par la force brute de son architecture inspirée des fermes d’alpage du Beaufortin.
    De la structure en troncs de pin sylvestre de 80 ans d’âge, à l’aménagement intérieur en passant par le revêtement de sol en chêne raboté main plus clair, le bois omniprésent, célèbre la beauté de la nature.

     

    «Orienté au sud-ouest, le chalet bénéficie d’ouvertures sur les côtés de la façade et profite d’une luminosité exceptionnelle au plus fort de l’hiver », souligne André. Les larges baies vitrées du salon, fixes ou coulissantes, créent une osmose extraordinaire avec le paysage environnant. Été comme hiver, on profite de la magnifique vue sur la vallée de la Cerdagne et ses sommets enneigés avec le mont Puigmal en ligne de mire.

    En hommage à la tradition montagnarde, la simplicité et la gaieté sont de mise. Que serait la vie d’un chalet, et surtout à Noël, sans une bonne flambée ? Créée dans l’esprit d’une « boerne » (cheminée savoyarde qui servait à fumer les jambons), la cheminée associe du vieux bois, du granit de récupération et un dallage en vieille ardoise, à l’aspect brut. On profite du spectacle du feu, confortablement installés dans les canapés en cuir vieilli ou sur les poufs et fauteuils en peau de vache.

     

    Ici, pas d’objets inutiles ou superflus. La noblesse des matériaux se suffit à elle-même, comme dans la cuisine, très sobre, où le vieux bois et le granit rose font toute la richesse du décor. Comme dans une cabane de conte de fées, l’espace cuisine, est équipé de meubles de rangement en vieux bois d’aspect brut. Un comptoir en rondins ouvre sur le séjour. Au sol, des dalles en grès cérame renforcent l’unité de style.

     

     

     

    Conçue comme un open space, la grande pièce de vie, partagée entre salon, coin repas et cuisine simplement délimités par un comptoir-bar, offre une circulation fluide dans un espace aéré, ouvert à la lumière de tous côtés. L’atmosphère y est douce et rassurante, toute en rondeurs, celles des rondins découpés en arcades pour ponctuer l’espace.
    Des décrochements de hauteurs et de profondeurs font la part belle aux trouvailles de brocante de Véronique : buffet aux formes simples, vaisselier façon meuble de métier patiné « rouge Banuyls », chacun semble avoir trouvé son écrin pour se mettre en valeur à tour de rôle.

     

     

     

     

     

     

    Les invités viennent d’arriver et la maîtresse de maison les guide vers leurs chambres au confort douillet dont l’aménagement (Nordika), inspiré des refuges de montagne, décline le bois sous toutes ses essences. Une vraie valeur décorative !
    Nichée sous le toit, comme dans une alcôve, la chambre d’amis est à la fois sobre et chaleureuse. En parement de tête de lit ou en habillage du plafond, le pin répond au vieux bois des portes et au chêne massif du parquet à lames larges. La tête de lit intègre tablette et rangements, tout en faisant office de cloison. Derrière, un coin dressing.
    Compléments parfaits, les « tissus matières », sélectionnés par Christine Astaing de la boutique « Le Chalet des Pins » distillent le bien-être partout : rideaux en gros lin, parures de lit faciles à vivre sur fond de moelleux tapis en peau de mouton.
    Au lever du soleil ou à la tombée de la nuit, il fait bon se prélasser dans ce petit nid d’altitude. Un bout de monde au bout du monde…

     

     

    Par Patricia Prioton – Photos Christophe Madamour (novembre-décembre 2010), Campagne Décoration

     

     

     

     

     


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  • On croirait entendre le bruissement d’une robe de marquise… Glissez-vous chez Pascale, jeune femme bien dans l’air du temps, qui s’est entourée d’une atmosphère très XVIIIème siècle.

     

    Nichée dans le vieux village champenois de Sézanne, cette demeure bien née ne manque pas de personnalité ! Elle a été habitée par la marquise Marie-Françoise de Beauharnais (dont le beau-frère épousa Joséphine, future impératrice) et, depuis 2006, par Pascale, sa propriétaire actuelle, qui lui a rendu toute son âme.
    En découvrant ce bâtiment du XVIIe siècle et sa grande cour pavée, Pascale et son mari Olivier, chineurs décorateurs passionnés, ont pressenti qu’ils avaient trouvé là ce qu’ils recherchaient : une maison familiale qui ouvrirait ses portes deux fois par an pour se transformer en boutique ouverte au public.

     

    Lever de rideau sur le salon bibliothèque où les décors de théâtre peints sur toile (fin XIXe début XXe) à l’aspect «décati», habillent les murs en accord avec les boiseries patinées vert-de-gris utilisées en soubassement. Le lustre en fer forgé se fait monumental, orné d’un drapé de taffetas couvrant toute la surface du plafond.
    Au sol, un tapis de savonnerie d’Aubusson plante le décor tandis que le sapin, orné de guirlandes en laine polaire, occupe toute la hauteur sous plafond. Canapé gondole brodé au petit point (de style Louis XVI), bergères style Louis XV recouvertes de chanvre, à l’assise confortable, marquise… Les sièges retapissés par Pascale, passionnée de linge ancien, sont des petites merveilles de délicatesse.

     

     Ces amoureux du passé, qui savent combien au XVIIIe siècle on avait le sens du divertissement, ont aménagé la salle à manger dans l’esprit de cette époque. Ils ont donné vie aux murs en jouant sur les nuances de teintes et sur les effets de matières.
    Les boiseries XVIIIe, peintes dans un camaïeu de bleu aqua rehaussé d’un rechampi blanc « altéré », offrent un cadre idéal à la grande table ovale entourée de chaises cannées de style Louis XV et de cabriolets Louis XVI, modèles «médaillon».
    Ici, la fête ne s’interrompt jamais et les surprises s’enchaînent.
    Une grande table parée d’une nappe en satin Duchesse, coordonnée aux tonalités bleu aqua des boiseries. Attend les convives dans un décor fastueux où l’argenterie se mêle à la verrerie vénitienne et à la porcelaine de Paris.

     

     

     

     

     

    Lanternes de procession, bouquet de bois, branches de sapin enneigées… l’entrée de la maison, vaste et lumineuse, découvre le petit salon de réception dont le sol peint en damier reprend le motif des cabochons de l’entrée.
    S’appuyant sur une grande connaissance des décors anciens, ils intègrent de nouveaux éléments dans chaque pièce afin de leur redonner du style : dallage en pierre de Toscane agrémenté de cabochons de marbre noir, boiseries et alcôves XVIIIe semblent avoir toujours été là et servent de toile de fond pour mettre en scène leurs trouvailles de brocante.

     

     

      

    À l’intérieur, de vastes pièces en enfilade favorisant la circulation et les perspectives, de généreux volumes et, au sol, un magnifique parquet chevillé XVIIIe siècle.
    Secrets partagés dans cette alcôve encadrée d’un drap en gros lin. Le lit de repos Louis XVI, laissé dans son jus, est magnifié par des appliques gainées de chanvre.

     

     

     

     

     

     

    Le petit salon se démarque par son esprit gustavien avec ses dégradés de gris et son tapis de sol peint en damier. Disposés avec art, les objets de brocante chinés se fondent dans le décor…
    Des objets étranges suscitent la curiosité…Les trésors réunis dans la bibliothèque anglaise – oiseaux naturalisés, bois de cerf, coquillages, herbiers – lui donnent des allures de cabinet de curiosités.
    L‘étrange gagne à être nimbé d’une douce clarté et Pascale a beaucoup travaillé la lumière. Sur les murs, elle a revêtu le papier peint d’une peinture à la caséine en écho au gris perle des boiseries d’origine.

     

     

    Avec son ciel de lit (soierie Lelièvre), l’ancien salon de la marquise de Beauharnais, a été métamorphosé en chambre.
    Les tons fanés du papier peint Laura Ashley et le jeu des boiseries peintes en faux bois rechampies or s’estompent en douceur au fil des longues rêveries dans le lit moelleux et romantique à souhait.
    Au-dessus de la double-porte, le trumeau est une réplique du décor du boudoir de Marie-Antoinette au château de Fontainebleau par Pascal Amblard, artiste peintre.

     

     

     

     

     

     

    Par patricia Prioton – Photos : Christophe Madamour (novembre/ décembre 2010) Campagne Décoration

     

     

     

     

     

     

     

    À l’intérieur, de vastes pièces en enfilade favorisant la circulation et les perspectives, de généreux volumes et, au sol, un magnifique parquet chevillé XVIIIe siècle.
    Secrets partagés dans cette alcôve encadrée d’un drap en gros lin. Le lit de repos Louis XVI, laissé dans son jus, est magnifié par des appliques gainées de chanvre.

    Candélabres de chapelle italiens, colombe sous globe, photophores mercurisés et guirlande de plumes électrifiée… le charme opère.
    « Durant toute l’année, la famille habite ici. Mais en décembre et en mai, le rez-de-chaussée accueille les visiteurs. À chaque vente, nous réinventons le décor des pièces au gré de nos coups de cœur, à partir d’un thème choisi comme fil conducteur. D’où le nom de baptême de la maison, Le Grillon Voyageur, clin d’œil à l’âme du foyer et à nos nombreux déplacements pour chiner », explique Pascale.

    Le petit salon se démarque par son esprit gustavien avec ses dégradés de gris et son tapis de sol peint en damier. Disposés avec art, les objets de brocante chinés se fondent dans le décor…
    Des objets étranges suscitent la curiosité…Les trésors réunis dans la bibliothèque anglaise – oiseaux naturalisés, bois de cerf, coquillages, herbiers – lui donnent des allures de cabinet de curiosités.
    L‘étrange gagne à être nimbé d’une douce clarté et Pascale a beaucoup travaillé la lumière. Sur les murs, elle a revêtu le papier peint d’une peinture à la caséine en écho au gris perle des boiseries d’origine.

    Avec son ciel de lit (soierie Lelièvre), l’ancien salon de la marquise de Beauharnais, a été métamorphosé en chambre.
    Les tons fanés du papier peint Laura Ashley et le jeu des boiseries peintes en faux bois rechampies or s’estompent en douceur au fil des longues rêveries dans le lit moelleux et romantique à souhait.
    Au-dessus de la double-porte, le trumeau est une réplique du décor du boudoir de Marie-Antoinette au château de Fontainebleau par Pascal Amblard, artiste peintre.

    À l’heure de la toilette, il fait bon converser dans une salle de bains qui prend des allures de boudoir... Baignoire en zinc décorée d’un faux marbre, paravent trois faces style Louis XVI, miroir oeil-de-boeuf, buffet deux corps XVIIIe patiné en vert-de-gris...

    Divine marquise dont la fine silhouette habite ce miroir vénitien.
    Cet hiver, poussez la porte de cette demeure mise en scène pour l’occasion et dans laquelle tout est à vendre. Une belle adresse pour trouver des idées de cadeaux originales tout en s’imprégnant d’une atmosphère unique. Un régal…


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  • Lorsque le chalet a été monté, j'ai façonné la façade. J'ai utilisé du balsa d'une épaisseur de 1mm pour réaliser le bardage.

     

    Chaque plaque de balsa a été collée puis, pour imiter le bardage, je les ai rainurées avec une lime de menuisier. C'est un travail très fastidieux et long mais le résultat en vaut la peine.

     

     

     

    Des poutres ont été collées au-dessus des ouvertures des fenêtres et portes. Un balcon a été créé avec une rembarde empruntée à un kit de maison miniature.

     

    La toiture a été réalisée en dernier.

    Sur le contre-plaqué de toit, j'ai collé des plaques de balsa d'une épaisseur de 2 mm.

    La cheminée est  également présente. Il ne restera plus qu'à l'habiller.

     

    Un aperçu de l'intérieur du chalet avant son aménagement.

     

     

     

     

     

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  • Le premier livre acheté pour la création d'une maison miniature est le livre de Christine-Léa Frisoni.

     

     

     

     

     

    C'est un très beau livre où l'ambiance douce et poudrée émerge à chaque page. Elle nous donne des astuces pour créer la maison (habillage des murs, carrelage, escalier...) ainsi que quelques meubles.

    Pour une non-initié comme moi, les informations sont claires et simples. J'ai réalisé quelques meubles et les sols en suivant ses indications.

    La maison présentée dans le livre est visible dans la vitrine de sa boutique "Dentelles et Ribambelles" à Montmartre.

    Lorsque je vais à Paris, je visite toujours la boutique. L'accueil est très sympathique et vous pouvez rencontrer Léa. Elle peut vous donner ses précieux conseils.

     

     

    Je vous conseille de visiter son blog pour admirer ses créations : atelier.kazeo.com

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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