Après un an de travaux de rénovation se produit une découverte inattendue, comme un signe surgi du passé. Sur une photo d’époque, Martine et Jean-Jacques découvrent un très joli jardin d’hiver, à l’emplacement même de la terrasse. Encouragés par un ami architecte spécialisé dans les Monuments Historiques, ils décident de le faire reconstruire.
L’architecte leur a dessiné une magnifique pièce vitrée et carrelée, à cloisons en bois, patinée à la chaux. Cette véranda proustienne en diable a replacé définitivement la maison dans son atmosphère d’origine. Dans ce lieu exquis, immédiatement adopté par toute la famille, se tiennent aussi les dîners d’apparat à la lueur des bougies.
Un toit-terrasse permet d’aller savourer la vue sur le jardin tout entier. Aux pieds des marches, un deck en teck conduit à la piscine bordée de pierre.
Le charme d’une orangerie. Le salon en rotin renforce l’amosphère de serre. Le canapé, drapé de toile claire, offre son confort en toute saison. Coussins (Linum).
Dans le salon principal, Martine, que ses amies taquinent en l’appelant « Madame Blanc », a houssé de toile immaculée les canapés et les fauteuils.
Cela donne une grande fraîcheur à cette pièce qui profite, elle aussi, de l’exubérance verte du jardin grâce à une fenêtre qui surplombe la cheminée de façon très originale.

Avec ses carreaux en faïence bleue et blanche, la cuisine n’est pas sans rappeler celle du peintre Monet à Giverny. Une cuisinière en fonte bleue (Godin) rayonnant de tous ses cuivres est encastrée dans l’ancienne cheminée.
Les placards en bois mouluré, les hautes fenêtres, les placards vitrés où s’empile la vaisselle, tous ces éléments combinés lui donnent un air à la fois cossu, calme et gourmand.
Une atmosphère intemporelle que vient égayer une collection de poules en céramique, éclatante de couleurs et de drôlerie.
Les déjeuners d’été se prennent sur une terrasse, derrière la cuisine. C’est le domaine de Jean-Jacques.
Inspiré par le Maroc , pays de son enfance, il s’est amusé à réaliser un banc de style mauresque, surmonté d’un panneau de carreaux de ciment récupérés sur l’emplacement de l’ancien jardin d’hiver.

Les étages sont reliés par un magnifique escalier en noyer, resté dans son jus et isolé de l’entrée par une porte. Au premier, un grand palier s’ouvre sur la chambre de Martine et Jean-Jacques.
Les tonalités y sont douces et féminines et la pièce, assez spacieuse, a permis d’aménager un grand dressing fermé qui se fond dans le décor.
Les années ont passé vite dans ce lieu enchanteur. Aujourd’hui, ce sont les petits-enfants qui continuent d’écrire l’histoire de la maison.