• un chalet spécial

    Visite d'une maison-village à la montage

    Dans une ancienne ferme comtoise, Christian et Nicole ont remonté de toutes pièces des chalets miniatures en guise de chambres. Il était une fois une drôle de maison-village...

    Par Patricia Prioton - Photos Marie-José Jarry (janvier - février 2011), Campagne Décoration

     

     

    C’est en empruntant la magnifique route des Crêtes et son col de la Vierge sur les hauteurs de Morteau que l’on rejoint ce «bout du monde », perché à 1 100 mètres d’altitude. Installés au «Meix Lagor » depuis 1978, Nicole et Christian Monnet ont d’abord fait un élevage de moutons avant d’ouvrir une auberge dans la salle à manger de la ferme familiale. L’idée d’aménager la vieille remise agricole de leur ferme comtoise a germé pour en faire un gîte de séjour, ouvert aux amoureux de la nature et du grand air.

    Point de ralliement de toute la maisonnée, le séjour, coiffé d’une magnifique charpente en épicéa, accueille de grandes tablées. Une miniature de clocher alpin et une horloge comtoise accentuent l’impression d’être sur la place d’un village.

     

     

     

     

     

     

    Derrière l’austère façade de l’ancienne remise agricole, édifiée en 1930, on découvre un intérieur chaleureux rythmé par la présence de mini chalets. Ce sont d’anciens greniers à grains, récupérés dans la région.

     

     

     

     

     

     

    Éléments du patrimoine architectural local, ces anciens greniers à grains, récupérés sur le plateau de Maîche (Haut-Doubs) et dans le Jura suisse tout proche, ont été démontés, brossés,numérotés et remontés à l’identique pour être aménagés en nids douillets : «Autrefois, les paysans du Haut-Doubs s’en servaient de dépendance pour conserver céréales et viandes séchées, et protéger parfois certains biens personnels – actes importants, archives familiales – des incendies… D’où leur appellation de «grenier fort». Quand j’étais gosse, du côté de Maîche, on y jouait à cache-cache», raconte Christian.

     

     

     

    Le mobilier en bois, d’esprit montagnard, est remarquable par sa diversité. Tables de ferme en épicéa, chaises en frêne typiquement franc-comtoises et canapé ancien chiné, revisité par Jean-Michel Dubois, tapissier à Morteau, banc d’église en chêne, meubles de berger et bois de lit en épicéa dans les chambres-greniers fabriqués à l’atelier de Bernard Guyon, (« Balade irlandaise », à Houtaud), s’associent parfaitement.

    Avenants cocons de bois à la douce odeur d’épicéa, les «greniers» décorés par Nicole sont habillés pour l’hiver, parés de couettes blanches immaculées et de draps brodés de flocons rouges. Elle a confectionné elle-même les housses de couette à partir de tissus traditionnels autrichiens achetés dans les coopératives à Innsbruck. Plaids à carreaux, rideaux au crochet, à motif de chamois ou de flocons, tout est parfait...

    Couleur miel la cuisine a beaucoup de celles d’autrefois avec ses accessoires bien en évidence comme les torchons dans un panier au mur ou les pots à graisse en terre cuite vernissée hérités de la mère de Nicole.

    Edelweiss, edelweiss… Cette fleur, symbole de pureté et d’éternité, se retrouve sur le service de table, les couverts ou… en bougie (Les Sculpteurs du Lac).

    Au retour des pistes ou des sentiers de randonnée, le spa vous tend les bras. Tradition oblige, une ancienne cuve à comté en cuivre fait office de jacuzzi. De la piscine naturelle à ciel ouvert, le regard glisse sur la clairière à la lisière de la forêt de sapins livrant au regard chamois, chevreuils et lièvres...

     

     

     

     

     

    Désireux de respecter l’identité montagnarde du Haut-Doubs, les propriétaires ont mené la restauration en privilégiant les matériaux locaux : vieux bois, pierre de Sancey, portes, volets en fer forgé réalisés par Benoît Vuillemin, artisan ferronnier… D’anciennes rambardes de récupération en fer forgé, détournées en garde-corps, font office de balcon sur la « place du village », autre nom de la grande pièce à vivre tandis qu’en hommage à la mémoire des lieux, poignées charnières et serrures de portes à l’ancienne fabriquées par Walter, un ami suisse, ont repris du service.

     

     

     

    Couleur miel la cuisine a beaucoup de celles d’autrefois avec ses accessoires bien en évidence comme les torchons dans un panier au mur ou les pots à graisse en terre cuite vernissée hérités de la mère de Nicole.

     


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  • Commentaires

    1
    lili39
    Samedi 27 Octobre 2012 à 09:40
    cela donne envi d'y passer un moment!!!beau travail, amicalement.
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