• Des boiseries... encore des boiseries.... Mais quel type de boiseries apposé dans la vitrine ? Les plus simples sont les plus jolies...

    J'ai donc opté pour des boiseries à angle droit. Je travaille toujours sur la feuille de bristol où j'ai fait les différents marquages des éléments à coller. J'ai des baguettes en balsa de 2mm×5mm, des plinthes, des cimaises et une corniche avec un angle droit. Ma boîte à onglet, ma scie, mon cutter et ma colle à bois... et c'est parti pour une séance de découpage-collage !!!!!

    Je vous montre le résultat.

     

    Ensuite, il faut garnir ce mur. Toujours avec mon britol,  j'ai découpé des rectangles de différentes dimensions. Avant de les coller, j'ai passé deux couches de peinture acrylique verte. 

    Je vous présente le 1er mur terminé. Je ferais les autres murs au fur et à mesure.

     

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  • Pour faire un ensemble avec le sofa, j'ai créé une bergère.

    Les couleurs sont les mêmes que le sofa et le tissu également.

    J'avoue que j'ai mis plus de temps prévu car je n'arrivais pas à réaliser le patron de celle-ci. Mes mesures n'étaient pas adaptées, le gabarit ne rendait rien... Un peu d'énervement.... et plusieurs essais plus tard, j'ai réussi !!!!:)

    Je vous laisse juge de cette création.


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  • Une maison où le gris vous sourit

    Partis en Touraine, célèbre pour sa douceur de vivre, Virginie et Jean-Marc y ont trouvé leur maison. Ils l’ont voulue radieuse et tranquille, reflet d’une sérénité retrouvée.

    Par Virginie Cantais et Béatrice Fauroux / Photos Germain Suignard, Campagne Décoration (Avril 2011)

     

    Un univers de chineurs

    Le salon regorge des trouvailles de Virginie et Jean-Marc. Cheminée du XVIIIe siècle à trumeau doré. Paravent (Le Trousseau d’Anath). Lampadaire (Coquecigrues). Vases (Collections Regards).

    Les propriétaires ont toujours aimé chiner et sont grands amateurs de meubles, de préférence patinés à l’ancienne. Dans les environs de leur belle demeure ou lors de leurs pérégrinations dans d’autres régions, Virginie et Jean-Marc sillonnent vide-greniers et brocantes en quête de mobiliers et de bibelots dans l’esprit gustavien qu’ils affectionnent. Peu à peu, au fil de leurs trouvailles, Jean-Marc restaure lui-même leurs trésors et Virginie les patine avec les peintures de son amie Ludwine Ruvio qui a créé sa propre gamme de peintures « Patines, ficelle et chocolat ». Un travail de patience que Virginie maîtrise bien : poncer soigneusement un meuble, lui donner ses différents apprêts, sa teinte finale et enfin sa finition… tout un art ! Miroirs, pieds de lampe, chaises, cabriolets, comtoise, meubles de métier... se fondent en une symphonie de pastel grèges et marrons.

     

    Un soupçon d’orangé

    Seul le tapis apporte une tonalité chaude au coin salon. Meuble d’herboriste patiné gris. Lampe (Chaumette).

    Ce couple d’esthètes, en quête de douceur et de tranquillité, s’est pris de passion pour une belle demeure datant de la fin XIXe , aux proportions harmonieuses, idéalement nichée au creux de vallons plantés de vignes. « Lorsque nous avons aperçu la façade de la maison en pierre de tuffeau, surmontée de riches moulures, depuis une petite route menant aux vergers et coteaux de vignes, nous avons su que c’était elle », se souvient Jean- Marc. Dans ce havre de paix, le temps s’arrêterait, loin des villes et de leur frénésie...

     

     

    Menu fraîcheur

    Les harmonies de gris et de blanc se complètent à la perfection autour d’une table où sera servi un repas qu’on imagine délicat. Vaisselle (Collection Regards). Couronne de fleurs (Le Monde de Rose). OEil-de-boeuf « Impostures » (Koziel).

    La réhabilitation est menée de main de maître, en l’espace de quelques mois, avec le concours d’artisans de la région. Virginie, décoratrice de métier, veut imprimer charme et douceur dans toute la maison et décide de l’habiller dans un esprit gustavien. Toute la palette des tons de gris, du taupe au gris perle, en passant par le gris souris et le blanc nuage, ornent les murs de la maison et son décor textile : couvre-lits, tapis, linge de table, coussins et rideaux... « Le gris gomme les différences et facilite les mélanges de styles. De plus, je souhaitais faire entrer la lumière dans la maison, et mettre en relief l’originalité de certains meubles », indique Virginie. Ces teintes discrètement passéistes se fondent admirablement dans le style architectural de la maison qui retrouve sa douceur de vivre d’antan.

    Tout s’habille !

    Même la porte de la cuisine est ornée d’un fronton et d’un rideau portière ! Buste (Jean-Baptiste Astier de Villatte, Collection Regards).

    Le rez-de-chaussée, comme souvent dans les constructions de cette époque, est desservi par un long couloir distribuant plusieurs pièces, dont un élégant salon et une superbe pièce à vivre s’ouvrant sur le jardin. L’idée a été de casser la linéarité de ce couloir en le ponctuant d’ objets décoratifs et de mobilier. La pièce principale, habilement restructurée, permet de profiter pleinement de l’espace et de la lumière, tout en conservant une dimension intime. Pour y parvenir, Virginie a créé plusieurs petits univers décoratifs qui restituent la poésie d’un temps révolu. Le regard se pose sur des objets tous différents qui exhalent grâce et douceur chacun à leur façon.

    Virginie et Jean-Marc apprécient pleinement leur nouvel havre et y reçoivent leurs voisins et amis, dont l’heureuse nature est à l’image des paysages de cette région. Un autre grand écrivain, Rousseau, en témoignait déjà à l’époque : « Je songeais à la Touraine où j’avais déjà été et qui me plaisait beaucoup, tant pour la douceur du climat que pour celle des habitants » Nul doute qu’il se serait plu ici…

     

     

     

     

     

    Goûter à deux

    Une pause romantique à souhait dans la cuisine. Porte-couverts (Coquecigrues). Tableaux « Thé ou café » (Trois soeurs et un frère). Lampe (Clémentine Créations). Habit de chaises (Trousseau d’Anath).

     

     

     

     

     

     

    Des beiges si nature

    La chambre se partage en deux parties grâce à un drapé de linge ancien monogrammé. Deux persiennes patinées, chinées dans une brocante, font office de tête de lit et, au fond, un lit en fer forgé habillé de gros traversins fait une charmante petite banquette.

     

     

     

     

     

     

    Sur un nuage

    Un lit ancien en métal est richement orné d’un boutis (Pomax) et d’un ciel-de-lit. (Le Monde de Rose). Édredon (Le Trousseau d’Anath).

    Virginie, très inspirée par l’âme de Ronsard qui doit flotter au-dessus de sa demeure, parsème son intérieur de roses, d’hortensias, de pivoines et de lierre habilement mis en scène sur de petits guéridons, des embrasses de rideaux et dans des vases posés çà et là, en attente du décor du jour. Ces touches de couleur ravivent les camaïeux de gris en leur donnant une touche de sophistication.

     

     

     

    Le confort à l’ancienne

    Virginie souhaitait retrouver l’élégante sobriété d’antan : linges anciens, bois brut, vasque en faïence, table de lingère, flacons (Côté Bastide).

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Lors de la présentation de la bergère, j'ai noté qu'il y aurait une table à ouvrage qui l'accompagnerait. Je l'ai commencé hier soir car rien ne me plaisait sur les 18 chaînes disponibles . Donc, je me suis attelée à la tâche. Vous pourrez voir le résultat en parcourant cet article.

    J'ai créé cette petite table en m'inspirant d'une table à ouvrage exposée chez un antiquaire. Je lui ai apporté ma touche personnelle aussi bien dans la présentation que les couleurs.

    Elle se marie parfaitement bien avec la petite bergère puisque j'ai utilisé les mêmes couleurs et la même technique (à effet chaulé). Qui dit table à ouvrage, dit ouvrage pour dame... une brodrerie au points de croix.... Chut ! C'est une autre histoire.

     

     

     
     

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  • Je vous ai promis de continuer mes articles sur la création de la vitrine. Continuons par le parquet de Versailles...

    Pour rester dans ma thématique, un parquet de Versailles est l'élément essentiel à fabriquer.Comment faire pour le créer ? J'ai consacré un article dernièrement à une "histoire de parquet". A partir des mesures que j'ai trouvé sur différents sites, j'ai recréé une dalle de parquet miniature.

    Avant de créer réellement le parquet, j'ai tracé et découpé une feuille bristol aux dimensions de la vitrine en laissant l'emplacement de la cheminée.

    J'utilise du papier millimétré pour faire le tracé. La dalle mesure 8cm×8cm. Elle est constituée de 39 pièces réparties en 8 groupes différents.

    Si vous souhaitez reproduire le schéma, vous pouvez le reproduire en comptant les petits carreaux du papier millimétré (1 carreau = 1 millimètre).

     

     

     

     

     

     

    Sur le schéma de gauche, j'ai marqué chaque pièce avec un chiffre pour avoir un repère plus facile.

     

     

    Une fois le schéma reproduit, j'ai photocopié en 25 exemplaires chaque dalle. Ces photocopies me servent de base pour coller chaque pièce dessus.

     

     

    Le parquet est bien-sûr réalisé en balsa d'une épaisseur de 1mm. Il faut faire très attention au choix de la plaque de balsa. Le bois ne doit pas être trop dur (pour faciliter la découpe au cutter) ou trop friable (pour faire des coupes nettes).

     

     

     

     

     

    Une dalle où chaque pièce est collée sur une photocopie et avant ponçage.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Lorsque chaque dalle est réalisée, je les présente sur ma feuille de bristol. La pose se fait en diagonale donc certaines dalles doivent être recoupées.

    Ensuite, je colle chaque dalle à la colle à bois.

     

     

     

     

     

     

    Un petit ponçage... et le parquet est prêt pour être teinté.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pour teinter le parquet, j'ai acheté de la teinture dans un magasin de bricolage. J'ai hésité sur la couleur mais j'ai choisi une teinte "merisier". Le parquet est donc un peu plus foncé que dans certaines pièces de châteaux qui ont une teinte "chêne".

     

     

     

     

    Après séchage, j'ai passé une première couche de cire antiquaire pour nourrir le bois et aussi le faire briller. Je dois ensuite passer plusieurs couches de cire mais je ne l'ai pas encore fait.

     

    En dernière étape, j'ai collé le parquet sur le sol de la vitrine.

     

     

     

     

     


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