Ambiance cosy au chalet

Le 4 décembre à 12h04 - par Marie Radot - Photos: Manuel Djamdjian - Art & Décoration

En bordure de forêt, cette belle ferme de 1756 a été restaurée de façon traditionnelle. On a privilégié le charme du bois, tout en la dotant d’équipements modernes. Résultat : une ambiance cosy à souhait.

Norbert Pollet-Villart, originaire de ce coin de Haute-Savoie, a récupéré le chalet en piteux état. Plutôt que de le rafistoler, il a décidé de conserver sa base et de tout reprendre comme à l’origine, avec sa société M 2 S.

 

Photo : Abritée par un auvent, l’entrée de la ferme est décorée à l’ancienne, avec ses bûches coupées, pour la cheminée, ses grands cache-pots, ses skis en bois et cette ancienne machine mécanique à égrener les épis de maïs.

 

 

 

Entouré d’une solide équipe, il a récupéré les vieux bois de la charpente pour les réutiliser à l’intérieur, où leur patine donne un cachet particulier. Le chalet est rebâti en madriers d’anciennes constructions en épicéa, dans le respect des codes de l’environnement de La Clusaz.

Photo : Un escalier en bois réunit le salon à l’étage et les chambres au rez-de-chaussée. Il est éclairé d’un lustre de verre, chiné en brocante. Les murs chaulés laissent apparaître des pierres sèches.

 

 

À l’intérieur, il a souvent mêlé le bois et la pierre, comme pour le bar, par exemple, qui est construit avec ces deux matières.

 

Photo : Derrière le bar se cache une cuisine performante, qui permet de combler des grandes tablées. Piano de cuisson, Lacanche. Bar, tabourets, lampe avec abat-jour ajouré, seau à glace et miroir, Cabane & Cie. Évier rond en pierre de Bourgogne, réalisé par les Compagnons du Tour de France.

 

 

 

Son idée était de créer un lieu convivial, qui puisse enchanter à toute saison des hôtes pour des séjours courts ou longs.

Photo : Dans ce chalet traditionnel tout en bois, le mélange des influences rend la pièce à vivre encore plus chaleureuse. La bibliothèque blanche à alcôves a des allures majorquines, tandis que la cheminée avec ses larges pierres rappelle le Limousin. Le canapé-coffre agrémenté de coussins où se caler invite à la contemplation d’une belle flambée.

 

 

Au premier étage, une pièce à vivre de soixante-quinze mètres carrés réunit le salon, un coin télé et un bar de cuisine autour d’une cheminée monumentale. Tout en madriers et en pierres sèches, cet endroit chaleureux respecte l’esprit forestier avec une touche de raffinement en plus. Devant, le balcon, véritable petite terrasse, offre une vue spectaculaire.

Photo : Dans le prolongement de la cuisine et du bar, le coin télé (écran, Samsung) s’organise comme un petit salon confortable. Les plateaux des tables basses ont été fabriqués par Norbert et posés sur des pieds en fer forgé (Cabane & Cie). Fauteuils en cuir, Cabane & Cie

Au rez-de-chaussée, les chambres, douillettes et montagnardes à la fois, proposent une intimité feutrée lorsque les journées de plein air laissent place à la douceur des soirées.

Photo : Un soubassement en planches de vieux bois habille les murs chaulés de la chambre et fait office de tête de lit. Le duvet blanc brodé en rouge promet de bonnes nuits. Cœurs et jeté de lit, Cabane & Cie.

Nouvelle année... nouveau projet !!!

Comme toujours, avant de commencer un nouveau projet, je me documente dans des magazines de décoration, des livres et des sites internet. La vitrine "Chambre d'antan" s'inspire des boiseries d'une chambre exposée au Musée Carnavalet à Paris. Je vous conseille vivement ce musée qui retrace l'histoire de notre capitale, expose des boiseries d'hôtels particuliers détruits suite à la politique du baron Haussmann.

La "Chambre d'antan" va emprunter l'esprit d'une chambre à alcôve ayant existée dans l'un des appartements d'un hôtel situé de la rue de Fleurus. Cette rue exste toujours et se situe dans les quartiers de Notre-Dame-des-Champs et de l'Odéon dans le 6ème arrondissement de Paris. 

Les boiseries ont été sauvées par la Commission du Vieux Paris avant destruction. Pour prolonger et élagir le boulevard Raspail, beaucoup d'immeubles ont été ainsi démobolis.  

Grâce à Internet, j'ai mené des investigations sur le site des Archives Départementales de Paris. J'ai trouvé le plan parcellaire de la rue de Fleurus avant la démolition des immeubles.

Voici un extrait de ce plan.

 

 

Sur cette photo, on peut y voir l'emplacement de l'alcôve.

Dorénavant, elle sert de passage entre deux salles du musée.

Les couleurs allient le vert d'eau, deux nuances de rose et du blanc.

 

Les motifs floraux sont très délicats et d'une extrême finesse.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un pan de mur qui a pu accueillir un miroir... mais je n'en suis pas sûre...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans le prolongement de l'alcôve, on trouve une porte à miroirs qui pouvait permettre aux domestiques d'y accéder  où à la maîtresse de maison de se rendre dans son cabinet de toilette...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un miroir qui pourrait bien celui qui trônait au-dessus de la cheminée...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Détails des boiseries fleuries...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Que c'est magnifique !!!! Qu'en pensez-vous ? Grâce à ces photos, je vais pouvoir m'inspirer librement pour créer ma "Chambre d'antan"...

 

De jolis rêves à tous.

 

 

Grand-Maman adore les fêtes de Noël. Elle peut accueillir ses enfants et petits enfants autour d'un thé et du pain d'épices.

Cette année, Grand-Maman a choisi les couleurs traditionnelles de Noël : le rouge et l'or. Les cadeaux sont encore en Laponie... Il faut encore attendre que le Père Noël les apporte à la petite famille...

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